01/03/2008

Petites choses en vrac...

Dernièrement,

La montée des marches...de l'opéra de Madrid pour le dernier spectacle de feu Maurice Béjart. Pour la pas très glamour somme de 1,80 euros, nous avons assisté avec une vue complète de la scène depuis le balcon, à une représentation riche en couleur et en originalité. Pas tout à fait dans la lignée des spectacles auxquels j'étais habitué par le chorégraphe, les danses s'enchaînaient trop souvent en couple ou trio, presque ennuyeux, sur des musiques Wagnériennes, ou d'autres Beethov' et Hoffenbach. Mais comme à chaque fois, Béjart retombe sur ses pattes, et dans une deuxième partie plus gaie, les corps de ballet grouillent et se démantibulent, sur les musiques du monde, pour finir dans un bouquet coloré, dans une symbiose parfaite en une marche ordonnée sur la fameuse 9ème Symphonie, Ode à la Joie. Les bras levés dans un parallélisme parfait, l'école de danse de Lauzanne et ses maîtres affrontent de face le public dans la clôture de ce spectacle à la gestuelle contemporaine et à l'histoire obscure. La beauté des danseurs et leurs prouesses physique et technique n'est plus à prouver et malgré quelques fausses notes dans la coordination des figures, nous ne pouvons ressortir que comblés de cette forte expérience artistique. Nous reviendrons très prochainement.

Il y a eu l'achat d'un ordinateur, que je devrais recevoir d'ici quelques jours après ma très prochaine arrivée en France. Je vais enfin pouvoir travailler convenablement. Je crois que toutes les conditions sont réunies dans cette machine à tuer, pour que je maîtrise aussi bien traitement d'image et dessin en 3D que msn, Itunes et surfage sur web. Mais ma vieille machine, fidèle au poste, m'a dernièrement permis la découverte d'une drogue, l'Heroes. Cette série m'a fait couché tard pendant toute une semaine. Dans un contexte plus américain que mondial au final, des humains aux mutations génétiques inquiétantes vont être menés à sauver le monde, enfin New York, mais pour les américains c'est pareil. Dispersés sur la planète, sous un ciel d'éclipse, le destin, par des situations hasardeuses va les faire rencontrer, croiser, séparer, pour finir par une union magnifique au moment crucial de l'histoire. Toutes les conditions sont réunies pour faire de cette série quelque chose de banal et sans intérêt. Mais détrompez vous, quand on mord dedans on ne peux plus laisser courir les héros sans nous. Saison 2, me voilà!

Tout dernièrement, avant hier, l'impolitesse et l'avarice se sont invitées chez moi, avec 5 allemands Erasmus de Valencia. J'avais répondu il y a un mois environ, 'pour 2, pourquoi pas', à la question de pouvoir héberger du monde. J'ai reçu un message la veille au soir, pour parer mon oubli, disant 'on arrive demain dans l'aprem'. Ils sont venus à 5, prétextant que les auberges étaient toutes pleines. Ils m'ont dit qu'il pouvaient dormir à même le sol dans l'entrée, dans le salon...sans même penser que ça pourrait déranger mes colocs'. Comme si donc tout devaient leur être du, l'apart a été squatté de manière très gênante ce week-end. J'ai du jouer de diplomatie avec le vieux du piso, pour que la soirée prévue le soir même ne soit pas compromise. Après engueulade, et arrangement, tranquille, j'ai pu apprécier la vraie sympathie de ces visiteurs de l'est. Bilan plutôt positif, car entre deux soirées, l'échange fut bon et agréable. Juste la prochaine fois, prévenez que vous êtes radins et dites au revoir quand vous partez!! Dans ce même week-end, j'ai donc enfin reçu mes amis à 'dîner' chez moi. C'était une première et vu le bilan, positif notamment grâce à une fameuse salade de pâtes à la recette maternelle, ce ne sera pas la dernière. Plutôt à 25 que 10, la soirée s'est déroulée super pépère. Par la suite nous sommes allez dire adieu à un bon ami allemand de retour dans sa contrée, sous la pression de sa novia, dans une soirée d'un autre genre, ou une soixantaine de zombis en état de fin de soirée s'accumulaient dans la salle principale, le couloir trop étroit. Il nous a promis de revenir cet été. Nous pouvons le quitter tranquilles.

Les premiers jours de mars, et déjà c'est l'été. Les gens se lèvent plus tôt pour profiter du chaud soleil. Mais la nuit retrouve ses qualités de septembre. Les petites tables en terrasse recouvrent la plaza Chueca. Les groupes de percussionnistes, de jongleurs, de danseurs se fraient un chemin dans la foule enthousiaste. Les places, les rues combles à 4 heures du mat', les files de 200 mètres devant les discothèques. Les manteaux ne sont déjà plus indispensables. Le temps des Botellon est bientôt de retour. Il est dur de gérer le travail grandissant en cette période de renaissance...

Et voilà pourquoi la fréquences de mes récits bloguesques est en chute libre. Au milieu de toute cette activité, de toutes ces petites jouissances, dont de nombreuses ont été oubliées, comme une rencontre italienne, un ciné du dernier Tim Burton, mes cours de Tango et de Street Dance...ma vie se fraie un chemin, qu'il est bon de suivre. Mais le temps est une denrée précieuse, qui file à une allure qu'on a du mal à suivre. Ne pas penser à la fin. Penser à la prochaine étape, toujours...Et celle-ci sera à Paris à Tokyo et à Kyoto...

1 commentaire:

Arthur a dit…

Que guay, ces nouvelles fraîches !!!
Vivement le 15... D'ici-là bon Japon, et j'attends des nouvelles à propos de tu-sais-quoi :)
Une bise à celles/ceux que je connais. A toi aussi of course.