16/04/2008

Finde I

Un week-end de rien. Une rencontre dans un resto, pour nous retrouver un peu plus nombreux dans un bar (notre nouveau QG) aux murs verts et à l'atmosphère british. Une fois tous là, nous sommes prêts pour nous rendre à cette fameuse soirée dont tout le monde parle. Nous allons donc à 15 chez cet ami de la copine du coloc du novio d'une amie. L'incapacité d'ouvrir la porte d'entrée au début vous plante le décor, il y a du monde. Beaucoup trop!! Je pense que nous sommes 150 à squatter la moindre portion de plancher. Des morveux tapissent les murs du long couloir, des bourrés sur les tables, des torchés derrière les rideaux, des vidés sur les tapis. Un Gin Tonic à moitié par terre l'autre s'étant engouffrée dans nos estomacs assoiffés de thuya. Des rires, du bruit, les poutres qui grincent, le plafond qui craque. Des parisiennes échauffée, assoiffées, agitées...Du monde, de l'italien, du français...Ce monde est fou, et c'est génial par moments.


Évidemment je perds mes clés, je les oublie comme tout le restant de la soirée. Je me réveille chez Julie, et dans un élan imprévisible, nous nous jetons en voiture pour continuer notre week-end de rien à Ségovia, une petite ville touristique mais néanmoins agréable, à une heure au nord-ouest de Madrid. Nous touchons le summum du vide, du néant, de la glande. Nous avons écrasés toutes les pelouses de la ville. Nous avons admiré chaque pixel du chaud soleil. Nous avons effleuré de l'extérieur les monuments intéressants de la ville. Mais qu'il est bon de faire une parenthèse, qu'il est bon de se créer sa bulle dans ce monde abrutissant. Donc pas d'architecture pour mes compères et moi-même, Julie, Clément et moi savourons plutôt glaces, bières, bancs publiques, boutiques et terrasses ensoleillées...Les quelques contradicteurs n'auront qu'à aller voir ailleurs...Camille et notre parisien de Paul nous rejoignent avec le même élan de glandouille. Et re!


Plus tard, un retour musical dans une voiture énergique. Et hop directos à une fiestita de trop pour nous, où cactus côtoient cow-boys, indiens et prisonniers. Nous, nous sommes des tarés du XIX ème siècle débarquants dans un espace temps reculé.







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