13/09/2008

Al final































Un moment ou un autre on est obligé de conclure. De tourner cette foutue page, ou plutôt ces pages. Car les douze mois écoulés reflètent une multitude de facettes, d’étapes bien distinctes les unes des autres…C’est comme si je pouvais ranger tout ce que ma cervelle de piaf m’a permis de mémoriser. Et je vois défiler les images et les époques respectives…Contrairement à ce à quoi je m’attendais, aucune tristesse, aucune mélancolie…quelques petits regrets par ci par là. Des oublis, des pertes…Mais je me suis offert une nouvelle valeur. Celle d’apprendre à passer à autre chose sans regarder en arrière. Celle d’avoir su vivre le moment présent et de savoir vivre au moment présent. Evidemment il reste tous ces rappels au passé, mais je vais leur répondre au présent. Et les trésors de Madrid qui sauront perdurer par la suite seront les seuls auxquels j’accorderai une valeur. En tous cas j’en suis là, à me confronter à la fin. C’est dur finalement de parler de fin. J’aime en faire quinze, en rajouter deux tonnes, marquer le coup…Mais arrive la fin des fins.

Alors rien de plus approprié pour le final que de revenir sur une finale. Sur un week-end devrais-je dire. Un de ceux qu’on ne peut pas oublier comme ça. Car parfait est plus adapté à sa qualification qu’original. Ce fameux ponctue fin juin d’un point d’orgue. Il signe clairement à cette époque même un point de non retour. Ultime.
On commence par deux anniversaires, où finalement de nouvelles têtes se sont présentées à nous, faute des habitués. Une soirée changeante et ouverte…
Alors qu’en bas raisonne dès le lendemain la basse sur les contours de la place. Les vitres de ma chambre tremblent en rythme de l’Orgullo, mes potes tremblent d’impatience.
On se jette dans la marée de fierté, dans la fairys’ fosse, Chueca détonne. Discothèque ouverte au ciel, ouverte à tous, pour faire ressurgir les droits, les valeurs, l’amour, la fête !
Le jour suivant, les drapeaux sont dégainés, les étendards colorent les balcons, les peintures de guerre sillonnent nos visages lumineux et fiers. Et une grande sérénité nous porte dans les artères rouges de la ville. Allons faire péter le feu, allons faire jaillir le sang, allons réveiller les morts et enterrer la tristesse à Colón !

Nous avons vécu ce que seul le sport peut faire vivre. Ce sentiment d’être tous unis, amis ! Nous avons vogué sur les plus belles valeurs, ce week-end en or !
Nous sommes les millions de globules rouges qui crient victoire dans ce grand cœur saignant !
Nous sommes vainqueurs ! Nous sommes Espagnols !



3 commentaires:

Unknown a dit…

INOUBLIABLE!!!!!!!!!!!

Arthur a dit…

Magnifique.

Flying Guigui a dit…

Belle conclusion !
Mais rassure moi ... tes derniers souvenirs se résument-ils à deux fesses à l'air dans la foule ???