20/08/2007

Ouverture

Je crois que j'aime l'ordre.
Parce que si l'inattendu et l'imprévu ont cette puissance, ce n'est que lorsqu'ils surgissent dans un monde régit, droit et organisé. Je me complais dans le connu, je me sens plus en accord avec moi-même. Si je parle de ça c'est parce qu'une fois encore je vais pouvoir faire régner l'ordre.
En effet ma vie à partir d'aujourd'hui va être régie en crescendo, je le sens. Et ce recueil de ma vie, ces témoignages successifs qui vont naître ici même, vont traduire cette montée en puissance.
En effet, tout commence au plus bas. Aujourd'hui il fait gris, froid, ma chambre parisienne est vide et froide, mes adieux sont nombreux et frais. Je ne suis même pas seul, il y a la solitude avec moi. Et je suis face à cette réalité, celle du départ imminent. La peur est très présente aussi, et je crois que ce premier article sera l'emprunte de ce mal être, de ce corps qui m'entoure et qui m'oppresse. Je suis mal, je suis triste, je suis intolérant et déboussolé...
Pourtant je ne suis pas perdu. J'ai l'ambition; celle qui me fait dire que ce qui est à venir est à vivre à deux cents pour cent. Madrid ne m'attend pas, mais moi je la guette...Cette ville, ce "coeur saignant" dans l'Europe, qui bât, qui dégouline, de lumière, de musique, d'alcool, de diversités, de sorties, de sexe et de tempo, ce coeur qui va me faire partager de son sang latino...Je vais devenir madrilène pour un an. J'en ressortirai heureux ou pas, mélancolique ou pas, mais grandi. Alors me voilà, ouvert aux changements que j'ai toujours voulu faire, ouvert à la curiosité et ouvert à vous dorénavant.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Après la petite porte normande, la grande porte espagnole !

Montre leur qui tu es, propose leur une architecture révolutionnaire qui suit non plus le vent mais le temps, petit génie ! ;)

Je t'aime, j'ai hâte de t'y rejoindre.

Anonyme a dit…

J'espère que tu sais faire les noeuds coulants...

Arthur a dit…

Moi j'ai déjà un regret, en te lisant : que tu n'aies pas commencé à écrire plus tôt...

Bon vol guapo, j'ai hâte de croquer ce raisin de l'amitié avec toi.

Anonyme a dit…

A te lire les larmes me montent aux yeux...tu vas me manquer, vraiment. Je regerette de n'avoir pas été là avec toi, avec vous, avant ton départ, mais je ne manquerai pas de venir te voir très bientôt !
Tout ce que tu dis dans ces trois articles sont très bien exprimés et plein de sincérité.
Je ne peux te dire qu'une chose : profites et à très bientôt j'espère ! ;)

Gros Bisous cousin