27/07/2008

Ultimas...

Je ne pleure pas. Non pas que mes réserves d’eau soient épuisées. Mais il fait trop chaud, trop sec. Une larme n’aurait pas le temps de faire son effet, de couler contre ma joue pour diluer le souvenir, l’amitié, le départ. Elle serait directement évaporée par l’aridité de la situation. L’Espagne est trop sèche pour pleurer.

J’attends mon retour dans un pays verdoyant. Peut-être avant même que la France ne me fasse vider mon sac, les Etats-Unis s’en chargeront. Parce qu’on ne parle plus que de ça. L’ultime et bien trop rapide départ de Javier pour New York. La consolation de cette perte temporaire devant l’ultime saison de Sex and the City. Et l’ultime semaine avant mon propre départ pour la Grosse Pomme. L’organisation même de ma visite à Boston en septembre…

Et dans le désert aride de Madrid, je suis assoiffé. Assoiffé d’aller voir ailleurs. J’ai fait le tour ici? Sûrement pas. Mais je suis blasé. Toutes les cartes ont été jouées, et ce que je n’ai pas visité je le snobe ou je le réserve pour une future tournée. La distance s’est installée tout naturellement avant le départ, pour qu’il ne se fasse pas dans une douleur insurmontable. Et l’intense activité qui va succéder, fera taire nostalgie et mélancolie, jusqu’à un jour plus pluvieux.

2 commentaires:

Delenda Lavingtaine a dit…

Dans la rue, l'autre jour, un grand type criait "I hate Boston ! Boston sucks !" à un autre type.

Moi, je te conseille quand même d'y aller, et d'arriver vite ici: tu verras, New York est comme le temps, elle guérit bien des peines!

Je t'aime, et bon courage pour ton retour.

Arthur a dit…

On t'attend pour pleurer, New York est beaucoup moins sèche. Courage mi amor...