30/12/2007

Bilan




Il est bien entendu plus dur que je n'avais osé imaginer de "pondre" en ce moment de retrouvailles, de digestions et de glandouilles. Les journées se succèdent plus vides que les nuits... C'est donc dans l'effort que je me force à m'efforcer de tenter une tentative de bilan.
Le premier (parce que je souhaite les compartimenter) qui me vient à l'idée quand je pense "premier-semestre-de-fou-furieux-à-Madrid" concerne les rencontres.
J'ai vécu quasiment plus d'un mois à faire des rencontres multiples, d'espagnols, d'étrangers et de français (pour qui j'avais pourtant d'horribles préjugés injustifiés et injustifiables). Je crois qu'ayant choppé le virus du bon parisien de base, en étant donc un, j'ai réagi avant de connaître, j'ai jugé sans savoir, je me suis trompé et j'en suis très heureux. Madrid me soigne et m'éloigne. Je disais donc un mois complet à rencontrer, rencontrer, rencontrer...dans un premier temps ça fait beaucoup de rencontres, peu de personnes à qui tu peux te confier, peu de gens qui te connaisse...très bien c'est exactement ce qu'il me fallait. La vérité peut éclater au jour le jour, mes nouveaux amis me connaîtront tel que je suis réellement et j'espère bien rentrer avec cette lourde libération à Paris. Bon évidemment, on ne peut garder contact avec tout le monde, mais contrairement encore à ce que j'ai pu projeter, je ne suis pas entouré d'un groupe "réduit", et le vie n'est qu'une inlassable valse au milieu de tous, une balade d'un rire à l'autre. Si je parle de tout cela d'ailleurs, c'est que j'ai envie de les remercier pour tout ce qu'ils m'ont apporté en l'espace de quelques mois, pour m'avoir fait vivre ces délicieux moments qui ne demandent qu'à se poursuivre au second semestre, pour m'avoir fait grandir, et m'avoir "appris la vie"...Et je m'adresse à chacun d'entre vous, spécifiquement, particulièrement, véritablement (et en autres adverbes en ement), les choses ont été faites pour que nous nous rencontrions ce n'est pas un hasard.
Bises à tous et au passage, Joyeuses Fêtes.

2 commentaires:

Delenda Lavingtaine a dit…

Quitte à radoter, sans vous, je serais moins moi; sans toi, rah... je t'aime.
*schmak*

Anonyme a dit…

"en jachère", donc...