17/10/2007

Phénomène

Alors que le soleil se couche…



Enfin le voilà le premier petit coup de blues. Il m’aura fallu une soirée pourrie la veille, un coup de fatigue disproportionné, des amis qui partent pour le week-end, une ambiance de groupe qui tombe comme un soufflet donc inexistante, une semaine passée sur une maquette ratée au final et un temps médiocre pour venir à bout de ma bonne humeur et de ma joie de vivre.

Pourtant aucune envie de rester seul à me morfondre dans ma chambre ce soir.
Je rejoins donc un petit groupe d’étrangers que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam sur la puerta de Sol. Inès me présente. On part pour un verre, ambiance calme mais enjouée, des découvertes, de la curiosité, des grandes discussions.

Si je saute quelques étapes, un schisme flagrant opère quant à l’ambiance de la soirée. Mais je me dois de préciser quelques points :
Nous nous sommes retrouvés, notre petit groupe et celui de Sandra déjà nettement plus gros et bien plus imbibé. Ils sont ensemble pour fêter l’anniversaire d’une des colocs’. Résultat, les amis des amis des amis sont là…nous sommes dorénavant une bonne vingtaine.

Je procède au schisme. Le style de la soirée vire totalement. D’une petite réunion de pseudos déprimés, nous devenons un ban de piranhas assoiffés d’alcool. Les bars et les clubs, les visages et les verres défilent. Après quelques jeux sensoriels mis en place (pour mon plus grand plaisir) afin de débrider la moins assoiffée de nous, l’heure a déjà bien tournée, et les requins de nuit s’éparpillent déjà dans les quatre coins de la ville.

Nous sommes trois, nous nous connaissons (et c’est un bien grand mot) depuis deux heures tout au plus. Mais nul n’est prêt à céder au sommeil. Nous nous embarquons pour une ultime virée à Chueca.
Un des rares bars encore ouvert nous accueille, Julie, François et moi. Pour une dernière heure, pour se réchauffer, pour attendre les premiers métros, pour donner encore plus de non-sens et de jouissance à cette rencontre spontanée, nous trois qui ne soupçonnions même pas l’existence de l’autre un jour plus tôt, nous nous démenons et déhanchons dans les sous-sols de la boîte la plus glauque de la ville.

Nous ressortons sereins, vidés, heureux je pense…
Une dernière promenade pour faire un peu mieux connaissance, et nous donner l’envie de nous revoir demain et le jour suivant…ce sera fait. Je me couche à 6h30, le petit coup de blues laisse place à un grand bleu pour une nuit et pour le restant du week-end.
Valence, j’ai hâte,
De vous revoir, je tarde…

…Le jour se lève.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon chéri, mon frère, sa me fais tellement plaisir de voir que tu t'amuse autant dans ce nouveau pays tu n'as pas de quoi déprimer crois moi! En tous cas ici tu nous manque énormément a tous, n'oubli pas que notre petite soeur a besoin de nous et que ce n'est pas tout les jours facile d'etre la petite dernière. N'empèche qu'elle est un peu comme toi elle s'amuse aussi, les soirés, les garçons... bon je dérive je voulais simplement que tu saches que j'ai vraiment hate de te voir mon Lalou car on ne dirait pas comme sa... mais la vie sans toi est beaucoup plus dure que ce que je pensais! je t'aime Eloïse

Anonyme a dit…

Une belle chambre, une belle soirée, un beau commentaire d'Eloïse, une belle plume, je comprends que tu sois heureux dans le bleu !
Sdep, le coup du blues et du bleu, c'est classe...