11/02/2008

Marrakech

Au cœur de la ville la plus riche du Maroc, il y a la cour des miracles. La place Jemaa el Fna fait de son immense superficie la liaison entre le souk et la ville nouvelle, entre les bouis-bouis délabrés et les hôtels de luxe. C’est sur une de ses rives qu’un joli petit hôtel nous a abrité pour quatre journées et trois nuits. Alors que les touristes s'y font happer par la foule marocaine, pour quelques tatouages au henné, pour regarder les innombrables cavernes d’Ali Baba, les dresseurs de singes et les charmeurs de serpents animent le lieu, entre deux mobylettes et trois stands de nourriture et de musique locale. L’ambiance est à son comble du matin au soir et les couleurs, les sons, les odeurs tentent de s’imposer tous à la fois. Même les ruelles abritées par les palmes tressées et les stores déchiquetés, n’échappent pas à l’activité. La ville vit sur le tourisme, je dirais même sur le touriste. Mais l’ensemble est accueillant et joyeux, et si l’on se cantonne à la partie ancienne de la ville, l’authenticité est largement sauvegardée. Marrakech nous a révélé ses plus belles pièces, ses plus beaux secrets au sein de ses remparts en pisé. Les tombeaux des Saadiens, le musée et la medersa de la ville, le jardin Majorelle, le souk, la pharmacie berbère, les appels à la prière surgissant de chacun des minarets au couché du soleil…le spectacle vaut le détour et la contemplation.
Nous avons profité de l’étape pour nous organiser un voyage de quatre jours dans l’Atlas et le Sahara… au prochain épisode.







































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