03/11/2007

Amistad


C’est un phénomène fou que d’avoir des amis dont je n’imaginais pas même l’existence deux mois plus tôt. Et pourtant, ils sont tous là (presque tous je rectifierais), ils sont beaux, ils sont motivés et de bonne humeur. Nous franchissons les portes du Ocho y Medio, et découvrons son antre. La soirée va être bonne, ça se sent. Il y en a eu d’autres je sais. Les soirées font le sujet d’un thème vu et revu sur ce blog, on s’en lasserait presque, je sais aussi. Mais si je prends la peine de m’arrêter sur celle-ci, c’est qu’elle m’a permise de me rassurer. En effet, j’ai perdu le goût de sortir depuis déjà quelque temps, j’ai déjà passé pas mal de temps à regretter le bon temps du mois de septembre et à prôner l’idée qu’on est dans un période creuse. J’ai perdu cette envie de me déchaîner sur tous styles de musique comme je pouvais avoir l’habitude de faire. J’ai perdu l’envie de mater, d’aborder, de draguer. J’ai oublié la sensation qu’est d’avoir la tête qui se déconnecte, les images floues qui tournent sans qu’on ne les comprenne, la chaleur qui se répand au sein de mes entrailles. Mais non je ne suis pas redevenu un parisien blasé, nerveux et speedé. Hier je me suis prouvé le contraire, le nouveau madrilène que je suis sommeille toujours en moi, et dans les autres aussi. Nous avons fait la fête, je pense que tout le monde a apprécié, nous nous sommes lâchés, y’en a même qui ont abordé, et si ça n’a pas aboutit sur quelque chose de concret, le numéro de téléphone est quand même à la clé.

Je suis ravi d’avoir fait votre connaissance, déjà en l’espace de deux mois, vous m’avez montré votre joie de vivre, vous m’avez fait partager des moments inoubliables, vous m’avez prouvé votre soutien, votre confiance, votre amitié. Chaque jour je suis un peu plus heureux de vous connaître.




Pour les quelques concernés par ce post, qui ne sont pas français, suivant les conseils de mes colocs’ d’écrire en espagnol pour agrandir mon cercle de lecteurs, je tente une traduction qui sera chaotique, je vous demande de ne pas me jeter la pierre (pierre), mais plutôt de m’aider à corriger les horreurs qui vont suivre.




No es un fenómeno increíble tener amigos de quienes no pensaba a su existencia dos meses antes. Sin embargo, estan casi todos aquí, son guapos, motivados y felizes. Entramos en el Ocho y Medio, descuvrimos su antro. La noche va a ser guay, por supuesto. Si me paro sobre esta noche aunque hable demasiado de eso en este blog, es que ella de ayer permite tranquilizarme. Efectivamente, no tengo ganas de salir desde unos dias, me acuerdo de septiembre y de su ambiante de puta madre, y preconizco que somos en un período bajo. No tengo ganas de echar el ojo a chicos, de abordar, de ligar. No me acuerdo de la sensacíon de la cabeza que se desconecta, las imagenes borrosas que dirigen sin que entendamos, el calor que se despide en mis entrañas. Pero, no me vuelvo a ser un parisino hastiado, nervioso y espabilado. Ayer me pruebo a mí el contrario, soy todavía el nuevo madrileño y los otros tambien. Hemos hecho la fiesta, pienso que lo gustaba a todos, nos hemos desvivido, hay uno quien ha abordado, y si no fue concreto, el numero de telefono queda un buen resultado.

Me ha gustado mucho haberos encontrado, durante dos meses ya, me habéis enseñado vuestra felizidad, me habéis hecho compartido momentos inolvidables, me habéis demostrado vuestro apoyo, vuestra confianza, vuestra amistad. Cada dia, soy mas encantado conoceros.

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