01/11/2007

Moda es de moda









L’air est frais et sur les trottoirs de Madrid il pique le nez, il rafraîchi les joues et rosi les oreilles.
Nous entrons dans une nouvelle ère. Celle qui me fait tant plaisir chaque année, celle qui fait ressurgir en moi toute ma superficialité, celle que j’associe directement à New York, Londres et Paris. Il est venu le temps des belles fringues, des gens chics devant les vitrines des petites boutiques de Fuencarral ou des grands magasins d’Opéra. Elles sont revenues ces grandes affiches publicitaires pour les grandes marques, où les plus belles gueules de la planète tentent de vous vendre les fripes et les peaux de bêtes les plus chères du monde. Et moi j’aime ça regarder ce monde de la mode. Je ressens toujours la même envie de me sentir beau dans ces mêmes sapes. J’ai toujours l’impression qu’en portant tel ou tel parfum, je vais me taper le même visage que le mannequin de la pub…je suis la victime lambda, la première des proies de ce monde falsifié, étriqué, éphémère… intéressant donc !
Mais pourtant je reste sur mon rang, j’admire tout ça depuis ma place, le même pantalon crado que d’habitude, le bon sweet-shirt bien rustique…c’est plus simple, et puis au moins si un jour je veux vraiment me faire beau, j’ai un delta tellement important que je le pourrai !


1 commentaire:

Arthur a dit…

Il sent bon ton nouveau parfum :p