27/07/2008

Ultimas...

Je ne pleure pas. Non pas que mes réserves d’eau soient épuisées. Mais il fait trop chaud, trop sec. Une larme n’aurait pas le temps de faire son effet, de couler contre ma joue pour diluer le souvenir, l’amitié, le départ. Elle serait directement évaporée par l’aridité de la situation. L’Espagne est trop sèche pour pleurer.

J’attends mon retour dans un pays verdoyant. Peut-être avant même que la France ne me fasse vider mon sac, les Etats-Unis s’en chargeront. Parce qu’on ne parle plus que de ça. L’ultime et bien trop rapide départ de Javier pour New York. La consolation de cette perte temporaire devant l’ultime saison de Sex and the City. Et l’ultime semaine avant mon propre départ pour la Grosse Pomme. L’organisation même de ma visite à Boston en septembre…

Et dans le désert aride de Madrid, je suis assoiffé. Assoiffé d’aller voir ailleurs. J’ai fait le tour ici? Sûrement pas. Mais je suis blasé. Toutes les cartes ont été jouées, et ce que je n’ai pas visité je le snobe ou je le réserve pour une future tournée. La distance s’est installée tout naturellement avant le départ, pour qu’il ne se fasse pas dans une douleur insurmontable. Et l’intense activité qui va succéder, fera taire nostalgie et mélancolie, jusqu’à un jour plus pluvieux.

23/07/2008

Lata

La canette roule sur la pente douce du large trottoir de Gran Via.
Elle a du commencer son interminable chute vers 4h03 du matin, à l’origine d’un malentendu entre le regroupement neuronal fébrile d’un assoiffé en détresse tardive et la position géographique exacte d’un poubelle urbaine publique pourtant très fréquemment clonée de part la région.
Quoi qu’il en soit à l’heure qu’il est, elle roule éperdument et perpendiculairement à la trajectoire que le destin a programmé à l’élancement rotatif, spontané et inconscient de mes deux jambes.
C’est alors que mes yeux embués par la fumée du Ohm, transmettent à mon cerveau engourdi par la musique du Ohm, l’information qu’un obstacle dangereux s’apprête à barrer ma route. La route du retour du Ohm, pour ceux qui n’auraient pas suivi.
Tous mes sens sont alors en alerte, et malgré mon taux de sang dans l’alcool, je commence déjà à juger, à jauger même le chemin qu’il reste à parcourir par mes deux pieds et moi-même, et le temps que mets la canette avant de nous rencontrer au point P de l’attaque. Je mets en place un plan D, pour dévier ma trajectoire et faire cahoter cet attentat prémédité, cette atteinte à la liberté de marcher en toute sécurité.
Navet va-t-il s’en sortir vivant ? Vous le saurez après cette pa…renthèse.

J’ouvre alors la parenthèse, pour que le public, aussi peu nombreux soit-il, aussi fidèle soit-il, prenne note du nombre incalculable de choses qui peut se passer dans un très court laps de temps. Je profite de la même parenthèse pour démontrer que par un laps de temps beaucoup plus long, la quantité d’actions et de pensées augmente proportionnellement au rapport qu’il existe entre ce long et ce court laps de temps. Tout ça pour en venir à la conclusion même que le temps file, les choses aussi et qu’il est bien difficile de suivre ce rythme inlassable et incessant. J’en viens donc à ma problématique qui n’est pas une interrogation mais une constatation qui s’excuse platement de ne pas marquer mon blog d’un tempo aussi vif que celui de la vie qu’il est censé narrer. Fin de la parenthèse.

4h04, je chois lamentablement.

03/07/2008

Finde IV

30/05/08
Florence Foresti
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