El Palacio

Jeudi soir, le groupe (et quel groupe!) est épris d'une motivation à décorner les boeufs pour sortir. Ce ne sera QUE la 4ème soirée de la semaine!! Mais de loin ce sera la plus sportive. Rendez-vous dans un bar (dur d'accès, il se mérite), où une flopée d'allemands et de franchouillards s'enchaînent les bières (illimitées pendant deux heures pour 5 euros) et les mojitos (excellents et à 3,50 euros pièce) sur un fond de musique internationale et populaire. Les français mettent l'ambiance (oui, ils ne tiennent pas l'alcool), mais déjà nous sommes motivés pour faire vibrer le dancefloor!!

Français, allemands, brésiliens, hollandais, turques, espagnoles, direction El Palacio. On se déplace à 15, donc méga lentement, on se sépare, on se retrouve...bref après une heure de bidouillage, on entre enfin dans Le Palais. Grosse surprise, en haut des escaliers monumentaux en marbre, on nous colle une étiquette avec le nom de notre pays d'origine...mes amis se sont tous retrouvés bizarrement argentins, portugais, suédois et italiens...(plus facile pour draguer parait-il). Et là, une succession de salles immenses, avec lustres, tableaux, parquets, cheminées, vitraux, et des musiques différentes pour chacune d'entre elles. Une bebida gratuite, vodka (et pas qu'un peu) RedBull (comme pour tous les français). Sur le rythme du tamtam (ouais, je ne sais pas écrire "djeumbé"), sur les tempos latinos, sur la basse qui fait vibrer le cristal, nous dansons jusqu'au milieu de la nuit. A 4h30 au lit, les jambes engourdies, les oreilles qui bourdonnent, et les pieds enflés, demain nous avons des cours et une marche à travers la ville avec son père qui nous rend visite pour l'après midi.