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Je ne pensais pas être autant dépendant de nos moyens de communication modernes.

Ici à Madrid, même si globalement tout se passe très bien, voire plus encore, j'avais du mal à contenir mon mécontentement de ne pouvoir communiquer au monde l'avancement des évènements.

Des évènements, il y en a eu!

Je ne m'appesantirai pas sur la douloureuse longue et solitaire semaine qui a précéder mon départ, et je ne m'arrêterai pas non plus au détail des moults faits et gestes de mes premiers jours madrilènes, sauf s'il me revient en tête une importance.

Quoiqu'il en soit, ici on s'active, il est déjà difficile de se poser et de prendre son temps alors même que les cours ne reprennent que demain.

L'Administration en Espagne aussi fait des siennes. Dans tous les domaines. Scolaires, télécommunication, bancaires et j'en passe...

Passée la période du pseudo mal du pays qui remontait régulièrement dans le fond de ma gorge, avec une féroce envie de me retrouver partout sauf à Madrid, en l'occurrence Paris et la côte d'azur aurait très bien faits l'affaire, je suis actuellement serein dans les rues animées de cette ville qui dors beaucoup moins que notre capitale.

Internet est donc enfin chez moi, le forfait du portable espagnol aussi, les cours arrivent, les choix sont faits...Je sens que l'année peut démarrer...